/ I- NOTE D’INTENTION, TULGA YESILALTAY, FONDATEUR ET LEADER DU GROUPE/ÉCOLE PARIS TAIKO ENSEMBLE
MA VISION DE WADAIKO
Le Taiko représente plus qu’une activité musicale et physique. Ce n’est pas seulement de la percussion c’est un moyen qui me permet d’exprimer ma créativité, d’être libre d’entreprendre de nouveaux projets, de voyager et de transmettre mon savoir aux élèves.
C’est l’engagement d’une vie puisqu’il faut sans cesse travailler, se remettre en question pour apprendre un peu plus chaque jour comme si j’étais débutant. C’est une véritable hygiène de vie que je m’impose. Chaque matin je me lève, retrouve le Taiko, les bachis et les élèves. On peut dire que je pratique le Taiko religieusement, dans le sens que je suis des règles et des codes qui sont les fondamentaux de cet art ô combien exigent.
Je suis fidèle au style d’une école basée à Tokyo, Oedo Sukeroku taiko, au sein de laquelle je me suis formé. J’ai un maître auprès duquel je me suis engagé à suivre son style et sa vision du Taiko. Cette vision est également la mienne.
Ce sont ces règles qui permettent de structurer Paris Taiko Ensemble afin de développer notre propre identité.
Les contraintes développent la créativité. Elles sont nos murs porteurs, notre maison dans laquelle nous sommes libres de grandir.
Je n’enseigne pas seulement un style, mais l’histoire et l’origine de ce groupe.
Comment savoir dans quelle direction aller si nous ne savons pas d’où nous venons? C’est une discipline que je respecte à la hauteur de mon engagement, c’est-à-dire total.
Tout ceci n’aurait aucun sens sans l’idée de transmission.
L’enseignement est un apprentissage en soi. Je me considère débutant et je suis sans cesse à la recherche de la frappe parfaite.
Chaque membre a le devoir de transmettre aux nouveaux ce qu’il a appris, nous devons nous porter et travailler ensemble dans un but commun.
Reproduction interdite sans autorisation écrite de Paris Taiko Ensemble.